La nature
La nature est un refuge et un miroir de nos émotions. Dans mes poèmes, je célèbre le souffle des saisons, la beauté des paysages et le calme qui apaise l’âme.
Je ferme les yeux et j’imagine
Des gens qui ne sont que des figurines.
Il n’y a rien de vivant, tout est lent,
Aucun sentiment, rien n’est vibrant.
Je cherche une voix
Que je n’entends pas.
Je cherche une présence
Qui ne viendra pas.
Autour de moi, tout est virtuel,
Je me sens en conflit perpétuel.
Je veux plus, j’en veux plus…
Suis-je sur Mars ou sur Vénus ?
J’attends toujours patiemment,
Je ne veux causer aucun tourment.
En moi tout se déchire violemment,
Je crie, mais personne n’entend.
Alors je souris toujours avec envie,
J’éloigne de moi la froideur et l’ennui.
Mon cœur n’est pas glacé,
Mon corps n’est pas gelé.
Le froid de l’hiver
M’apporte de la misère,
Mais je ne suis pas en colère…
À quoi tout cela sert ?
Bientôt le printemps reviendra
Et une chanson guidera mes pas.
J’irai peut-être quelques jours au soleil,
J’oublierai ce trouble qui perturbe mon sommeil.
Des parfums de vanille,
Mes pensées qui vacillent,
Le soleil qui brûle ma peau,
Et moi qui me dis que j’en fais de trop.
Et les feuilles mortes retomberont au sol.
Je n’irai pas me cacher sous un parasol.
Je porterai un grand manteau et un chapeau,
Et devant moi des couleurs qui me donnent chaud.
Et l’hiver reviendra, car il est sans fin.
Je regarderai encore les lignes de mes mains,
Espérant un nouveau et agréable lendemain,
Et cherchant à fuir, je crois, mon sombre destin.
Cela fait longtemps que je ne vais plus à la mer
Cela fait longtemps que je n’ai plus de mère
Et ses vagues qui me donnent le mal de mer,
Un coup j’espère, un autre je désespère.
L’odeur de l’air marin,
Suis-je le matelot ou le capitaine ?
Je vogue dans un océan ou dans un bassin ?
Quelle est ma limite entre l’amour et la haine ?
Et ces vagues qui me submergent,
Alors que je me tiens sur la berge…
Vagues de sentiments,
Vagues de ressentiments.
Suis-je digne d’être aimée,
Alors que ma plage, elle, a abandonné ?
Je m’étouffe dans mon propre souffle,
Et je me fais aspirer dans un gouffre.
Le phare est trop loin pour m’éclairer,
Je le fais seule, j’y suis habituée.
J’ai beau crier, personne ne m’entend,
Ma voix se perd au loin dans le vent.
De l’eau salée dans mes yeux,
Mon amour est affreux.
Je n’ose plus faire de vœux,
Qu’ils soient malsains ou pieux.
J’ai la tête sous l’eau,
Le bateau a sombré,
Il y a bien des années…
Mon corps flotte sur les flots.
Je veux tous, je peux tous les sauver,
Même si cela me met en danger.
Suis-je un pirate ou une sirène ?
Suis-je un requin ou une murène ?
Je n’ai pas peur des requins,
Je les connais trop bien.
Mais je cherche encore à les apprivoiser,
J’espère qu’un jour ils pourront m’aimer.
Je n’aime pas aller là où je n’ai pas pied,
Et pourtant, il y a longtemps, j’ai appris à nager.
Je suis prête, du radeau, à sauter,
Juste pour prouver que je ne peux pas couler.
Une perle noire que je tiens dans la main,
Juste là, contre moi, qui me fait du bien :
Le souvenir d’un magnifique paquebot,
Qui a sombré beaucoup trop tôt.
Je ne crois plus aux dieux,
Je ne prie plus les cieux.
Et au loin, des orages,
Annonçant de mauvais présages.
Alors je me bats contre la mer,
Et le souvenir lointain d’une mère.
Je me bats contre toi,
Mais surtout contre moi.
Et je me bats contre un « nous »,
Je crois que je suis à bout.
Je me bats contre tout,
Et dans ma bouche amère, j’ai le goût.
Le récif est au loin,
Mon avenir incertain.
Y aura-t-il un marin ?
Y aura-t-il un demain ?
Alors j’offre des morceaux de mon cœur,
Comme pour, je crois, éloigner la douleur.
Je ne ressens aucune rancœur,
Mais je crois bien que j’ai peur.
Je cherche une île,
Je cherche un « il »,
Mais je ne veux le révéler,
J’ai bien trop peur d’être blessée.
Alors je flotte entre deux eaux,
Mes mots se font emporter par les flots.
Mon cœur est bien trop grand
Pour ce minuscule océan.
Je ne suis pas une étincelle qu’on contient,
Je ne suis pas une femme qu’on retient.
Je ne suis pas le feu de cheminée enfermé,
Je ne suis pas la flamme d’un briquet.
Je suis un volcan qui rugit,
Je suis un volcan qui agit,
Un volcan qui fait peur,
Et qui parfois se meurt.
Je ne suis pas un quelconque bûcher,
Je ne suis pas un simple brasier.
Je ne suis pas une bougie qui vit la nuit,
Je ne suis pas une étincelle qui de loin luit.
Je suis un volcan dangereux,
Je suis un volcan tempétueux,
Un volcan en sommeil,
Qui parfois se réveille.
Je ne suis pas un unique coup de feu,
Je ne suis pas une fumée qui fait mal aux yeux.
Je ne suis pas un flambeau qu’on transmet,
Je ne suis pas l’arme qui seulement effraie.
Je suis un volcan rougeoyant,
Je suis un volcan incandescent,
Un volcan endormi,
Parfois sujet aux insomnies.
Je ne suis pas une simple torche,
Je ne suis pas une lumière sous un porche.
Je ne suis pas du canon la poudre,
Je ne suis pas de l’orage la foudre.
Je suis un volcan qui bouillonne intérieurement,
Un volcan qui peut exploser à tout moment,
Un volcan que l’on trouve, il me semble, fascinant,
Mais qui peut tuer en un seul instant.
Rien ne nous appartient
Seulement les souvenirs
Les images qui s’entrechoquent
Les parfums qui se mélangent
Les mots qui nous avons prononcés
Les secrets que nous n’avons dévoilé
Et tout l’amour que nous avons ressenti
Rien ne nous appartient
Uniquement les souvenirs
Ni les perles ni les diamants
Ni les amis ni les amants
Ni les voitures ni les vêtements
Ni les livres ni les logements
Et jamais le moindre centime de notre argent
Rien ne nous appartient
Alors pourquoi s’en faire ?
De quoi cherchons nous à nous défaire ?
Prenons à chaque repas du dessert
Savourons chaque bouffée d’air
Chaque goutte d’eau sur notre peau
Chaque grain de sel mélangé au miel
Chaque étoile dans le ciel qui étincelle
Et mettons de côté nos problèmes d’égo
Rien ne nous appartient
Au fond, tu le sais bien
Pourquoi donc as tu peur de demain ?
N’hésite plus à tendre les mains
Fais ce qui te fais du bien
Profite de chaque lumière du matin
Marche pieds nus dans le jardin
Oublie le regard des voisins
Qu’importe si personne ne te soutient
Il te reste des histoires, des bouquins
Des chansons, des souvenirs, des parfums
Et n’oublie jamais que rien nous appartient
J’ai passé tout l’été à attendre que le temps passe,
Évitant que mon cœur et mon esprit ne trépassent.
Sous la chaleur étouffante du soleil,
j’ai guetté inlassablement les hirondelles,
qui finiront, elles aussi, par partir,
et je finirai, moi aussi, par les maudire.
J’ai attendu un signe, un mot…
je n’ai eu que des déceptions en trop.
J’ai cuisiné pour les invités
qui ne sont jamais arrivés.
J’ai attendu des invitations
dont il n’était jamais question.
J’ai retenu des jours durant mes larmes.
Repoussant dans mon esprit chaque drame.
Pour moi, impossible de partir,
n’étant pas prête à souffrir.
J’ai fermé de ma maison la porte,
certains diront que je jouais la morte.
Je n’ai eu envie d’absolument rien.
Demain, tu me demanderas si mon été était bien…
J’ai fermé les fenêtres, les volets,
pour ne pas laisser la lumière entrer,
préférant, comme toujours, l’obscurité
qui a toujours su me réchauffer.
J’ai passé tout l’été à attendre
un mot, un sourire, un geste tendre…
Mon jardin renferme de sombres idées,
Des pensées dorées, des fleurs fanées.
Le sol, de feuilles, est jonché,
Sur lesquelles je marche, apaisée.
Un arbre cache une forêt,
En plein cœur de ce jardin secret.
Un endroit calme pour respirer,
Un lieu fait pour se retrouver.
Un ruisseau inspire les mots,
J’aime m’y baigner.
Son eau guérit les maux,
Je m’y rafraîchis les jours d’été.
Un jardin d’hiver pour me réchauffer,
Les jours blancs et enneigés.
Les jonquilles y fleurissent,
Autant que les fleurs de lys.
Il y a deux érables japonais,
Que tu adorais,
Dont je raffolais,
Que j’ai, avec moi, emportés.
C’est mon jardin secret :
Coloré et pourtant tourmenté.
Là où j’aime te retrouver,
Car tu y demeures désormais.
Elle écrit comme un peintre.
Ses pinceaux sont des mots.
Ses couleurs ? Sa douleur,
Ses couleurs ? Sa douceur.
Des camaïeux de bleu,
Comme celui de ses yeux.
Pas de croquis pour cette fille,
Pas de modèle pour ses poèmes.
Son paysage est un nuage
Qu’elle colore en oxymores.
Ses aquarelles sont voyelles,
Ses sanguines, enfantines.
De l’encre de Chine qui la fascine,
Une nature morte qui la transporte.
Son point de vue, sans retenue,
Elle contraste, des autres, les fantasmes
Dans ce décor : des métaphores
Dans sa composition : des comparaisons
Un aérosol pour ajouter ses paraboles
Mais pas de pochoir quand elle écrit dans le noir
Des marines qui s’échouent telles des rimes
Aucune caricature, juste la nature
Elle écrit avec une âme sombre d’artiste
C’est une alchimiste des mots, de la poésie
Sourire timide
Regard intense
J’entre dans la danse
Ma pulsation est rapide
J’aimerais te toucher
Juste pour essayer
Je n’ose pas t’effleurer
Et encore moins y penser
Retrouve-moi sous le cerisier
En hiver ou en plein été
Quoi qu’il arrive, je t’attendrai
Tu sais où me trouver : sous le cerisier
Soirée de printemps
Journée de beau temps
Il y a quinze ans
Nous étions enfants
Les souvenirs se mélangent
Et cette sensation étrange
D’une histoire inachevée
Dont j’ai pourtant rêvé
Retrouve-moi sous le cerisier
Dans une semaine ou une année
Quoi qu’il advienne, je patienterai
Tu sais que j’y serai : sous le cerisier
Une chanson
Une boisson
Un sirop sucré
Une nuit étoilée
Rien de tout cela n’a existé
J’ai sûrement dû rêver
Toi et moi enlacés
Sous cet arbre fruitier
Jamais je ne serai sous le cerisier
Cet instant, dans mon cœur, s’est figé
Et je n’ai fait tout cela qu’imaginer
Une histoire qui commence par un baiser sous un cerisier
Un simple cerisier
Des fleurs, des couleurs, des odeurs,
Tout est calme, il n’y a que douceur.
Juste de quoi apaiser mon cœur,
Qui, je crois, a peut-être peur.
Je suis amoureuse de ce lieu,
Le temps s’y arrête,
Et je me sens enfin prête.
Prends mon cœur… tout va mieux.
La beauté de l’absence
Est, je crois, mon essence.
Ce lieu, comme une renaissance,
Ou peut-être une évidence.
Je me perds dans les allées,
Sans savoir où aller —
Je laisse mon esprit s’échapper,
Peut-être même mon cœur s’envoler.
C’est un écrin de mémoire
Où je pourrais, pour toujours, m’asseoir,
Et contempler la nature luxuriante,
Loin de toute ma tourmente.
Et il y a les fleurs, et les odeurs,
Ces souvenirs pleins de douceur
Qui effleurent mon cœur,
Sans aucune lourdeur.
Je suis légère — presque poussière,
Une fleur baignée de lumière.
Une plante si singulière
Qui, dans ce lieu, se libère.
Impression de peinture,
Moi qui mon carnet rature :
Des lignes d’écriture
Pour un possible futur.
Des touches de couleur
Comme des éclats de bonheur.
Suis-je amoureuse de ce lieu… ?
M’a-t-il fait ses adieux… ?
Cet endroit, c’est moi.
Enfin… je le crois.
Dans les bassins je me noie,
Dans son reflet je me vois.
Une maison fleurie en Normandie,
Où tout n’est que peinture et poésie.
Des pavots rouges, des rosiers anciens —
Comme toutes ces bagues à mes mains.
Des iris en cascade,
Il faut que je m’y évade.
Des jardins d’eau comme des échos,
Et des nénuphars indigo.
Tout y est introspection.
Tout y est contemplation.
Des couleurs, des fleurs, des odeurs,
Et le battement de mon cœur…
J’écoute les silences
Et je suis la danse
D’un endroit charmant
Où tout devient effleurement.
J’imagine les rires d’enfants,
Les secrets des amants,
Et je me perds dans cet amour
Comme au tout premier jour.
Un lieu pour se perdre… ou se retrouver.
Un lieu qu’on quitte un peu changé.
Souvenirs, doutes, élans vibrants
Qui nous troublent jusqu’au dernier instant.
Une fleur dans les cheveux
Je ne sais pas dire adieu
Je ne sais pas dire au revoir
Ne pas partir est un devoir
Une fleur dans les cheveux
J’aime ce ciel si bleu
Il me rappelle mes yeux
La mer, ta bague, nous deux
Une fleur dans les cheveux
Je vais faire un vœu
Tout ira mieux
Je sens en moi ce feu
Une fleur dans les cheveux
Un peu de sérieux !
Non, la vie est un jeu
Tout est merveilleux
Une fleur dans les cheveux
Ne sois pas malheureux
De la vie, sois amoureux
Tu seras enfin heureux
Une fleur dans les cheveux
Pour les jours pluvieux
Pour tous les envieux
Et tous les grincheux
Une fleur dans les cheveux
Un acte majestueux
Un geste mystérieux
Et pourtant silencieux
Juste une fleur dans les cheveux
Parce que dans ma vie il pleut.
Il y a des fruits
Des fruits de toutes les couleurs
Dans un jardin enfoui
Juste en face de mon cœur
Des fruits verts
Qui n’étaient pas là hier
Minuscules, pas encore mûrs
Ils portent sur eux une armure
Des fruits jaunes
Que j’aimais quand j’étais môme
Petits, ronds et sucrés
Presque même acidulés
Des fruits noirs
Qui me rappellent à mon désespoir
Plus gros, durs et amers
Dont je n’arrive pas à me défaire
Des fruits orange
Qu’on retrouve à chaque vendange
Si communs et si nombreux
Qu’ils ne sont ni uniques ni précieux
Des fruits rouges
Que les autres jalousent
Rares et en petite quantité
Mais qu’on ne pourra jamais oublier
Des fruits pour faire des tartes
D’autres pour faire des confitures
Des fruits que l’on écarte
Et d’autres plein la figure
Il y a des fruits de toutes les couleurs
Et de toutes les saveurs
Il y a des fruits sucrés et des fruits amers
Des fruits d’amour et de calvaire
Des fruits de toutes les couleurs que nous mangerons lorsque nous manquera la douceur pour nous éloigner de la douleur.
J’aime les couchers de soleil,
Quand le ciel est en feu,
Qu’il n’y a plus qu’une touche de bleu,
Et que tout devient irrationnel.
Les couchers de soleil à la mer
Sont toujours exceptionnels.
Bien qu’ils soient éphémères,
Ils ont quelque chose d’obsessionnel.
Quand le soleil se couche à la campagne,
Je suis à chaque fois sa tendre compagne.
Les pieds nus dans l’herbe,
Je le regarde, superbe.
Mon professeur de philosophie
Disait que les plus beaux étaient en Normandie,
Inspirant peinture, photographie et poésie,
Terre où j’ai grandi et où aujourd’hui je vis.
J’aime quand le ciel se couche,
Qu’il vient caresser ma bouche
Par sa chaleur tendre et douce,
Qu’il réchauffe ma couche.
Il y a du rose, de l’orange et du rouge,
Couleurs que la lune jalouse.
Le soleil emporte avec lui la vie
Lorsqu’il part rejoindre la nuit.
J'aime les soirs d'automne
Les soirs de brouillard
Les jours de cafard
Ces jours où je m’abandonne
J’aime ce feu dans tes yeux
La multitude de feuilles à nos pieds
Ces sourires que je n’oublierai jamais
J’aime ces reflets dans tes cheveux
J’aime les soirs d’automne
Les soirs de solitude
Les jours de lassitude
Ces jours où à toi je me donne
J’aime ce camaïeu de couleur
Ce rouge, ce orange et ce jaune
Qui colorent mon royaume
Et m’apportant tant de chaleur
J’aime les soirs d’automne
Les soirs de lumières
Les jours de poussières
Ces jours monotones
J’aime nos balades en forêt
Les photos que je prenais
Ta main qui m’attrapais
Quand je risquais de tomber
J’aime les soirs d’automne
Les soirs à la bougie
Les jours de magie
Ces jours qui tourbillonnent
J’aime l’odeur dans ma cuisine
Ce parfum de champignons
Ces effluves de pommes
Les petits plats qui mitonnent
J’aime les soirs d’automne
Les soirs de vanille
Les jours sans soucis
Ces jours me passionnent
J’aime célébrer le passé
Penser à ceux qui nous ont quittés
Chanter pour ceux qui nous ont aimés
Danser seule à me décoiffer
J’aime les soirs d’automne
Les soirs mystérieux
Les jours ténébreux
Ces jours que j’affectionne
Un jour d’hiver que je me promenais,
Une jolie et toute petite fée s’est posée
Juste là, sur le bout de mon nez.
Je me suis arrêtée pour la regarder.
Elle m’a souri et s’est mise à danser,
Et moi, je continuais de la contempler.
Alors, amusée, elle a sauté de mon nez
Et dans les airs, elle chantait et virevoltait.
J’étais surprise et vraiment très étonnée,
Je n’étais ni ivre ni même droguée.
J’étais bien saine d’esprit, je le savais,
Mais il y avait toujours cette petite fée.
Était-ce bien vrai, tout ce que je voyais ?
N’était-ce pas mon imagination qui, de moi, se jouait ?
Je ne savais que croire ni même penser !
Et je restais là à la regarder, bouche bée !
Je pensais que je devais sûrement rêver,
Moi qui, sur cette terre, avais tant prié
Afin de pouvoir un jour voir une fée.
Je ne pensais pas qu’un miracle se réaliserait !
Elle était si belle, cette jolie petite poupée,
Elle aimait tant danser et chanter.
Un joli petit spectacle, elle m’offrait,
À moi qui aimais tant la contempler.
Cette petite fée, pour moi, représentait
La magie de ce monde qui s’éteignait.
Je compris alors le message de la fée :
Elle voulait me dire de savoir m’arrêter...
...pour, dans le monde, pouvoir admirer
La beauté qui m’entoure, m’émerveiller !
Mais aussi prendre le temps pour les gens, les aimer.
Et aujourd’hui, je sais que les rêves peuvent se réaliser !