L'amour
L’amour est une force qui émeut et transforme. Je le traduis en mots avec délicatesse et intensité, capturant la tendresse, la passion et parfois les tourments du cœur.
J’ai traversé des siècles, des années,
Pour espérer un jour te retrouver.
J’ai défié Dieu et tous ses saints,
Pour un jour caresser ta main.
Le souvenir de toi vit en moi,
Moi qui vis sans foi ni loi.
Caresser l’espoir de te revoir
M’aide à avancer dans le noir.
Et si, pour les autres, je suis un monstre,
Qu’importe, car notre amour triomphe
À travers le temps, à travers les gens –
Tout le reste n’est qu’insignifiant.
Je te vois dans chacun de mes rêves,
Car mon cœur ne fait jamais de trêve.
Reviens-moi, je t’en supplie,
Je ne supporte plus cette vie.
J’entends parfois le son de ta voix,
Mais je me souviens que tu n’es plus là…
J’écoute cette boîte à musique
Qui, de ton souvenir, fait une relique.
J’étais ta vie, et tu es la mienne
Te chercher, te retrouver,
Pour t’aimer à tout jamais :
Est ma caresse quotidienne.
Aucune autre n’a fait battre mon cœur.
Toi, la seule fleur de mon jardin de douleur…
Depuis que le tien s’est arrêté de battre,
Je porte dans la bouche un goût d’âcre.
Je suis un monstre de sang et d’amour,
Un monstre qui t’aimera pour toujours,
Et qui jamais n’arrêtera, ne t’oubliera…
N’ayez pas peur de moi – n’ayez pas peur de Dracula.
Je t’aime par delà le temps
Je t’aime à travers le temps
Je t’aime tout le temps
Je t’aime jusqu’à la nuit des temps
Je t’aime comme au premier jour
Je t’aime pour toujours
Je t’aime tout court
Je t’aime mon amour
Je t’aime jour et nuit
Je t’aime aujourd’hui
Je t’aime à la folie
Je t’aime à l’infini
Je t’aime à le crier
Je t’aime à le chanter
Je t’aime à en pleurer
Je t’aime à en crever
Je t’aime comme une folle
Je t’aime à en perdre la boussole
Je t’aime à sombrer dans l’alcool
Je t’aime sans aucun bémol
Je t’aime comme une musique
Je t’aime pour notre histoire tragique
Je t’aime de manière onirique
Je t’aime pour ce futur chimérique
Je t’aime pour chaque souvenir
Je t’aime pour celle que tu m’as fait devenir
Je t’aime pour nos éclats de rire
Je t’aime à en mourir
Je t’aime à n’importe quelle heure
Je t’aime à en perdre le nord
Je t’aime tout à l’intérieur
Je t’aime à travers la mort
On s’est rencontrés un soir d’été,
Toi, je me souviens, tu voulais tout casser,
Et moi, je ne rêvais que de danser.
Notre rencontre a fait des étincelles,
Comme un feu d’artifice dans le ciel.
Tes baisers avaient goût de miel,
Tu me prenais pour une jouvencelle.
Tu disais vouloir me protéger,
Mais c’était toi qui avais besoin d’être sauvé…
Tu voulais m’emmener avec toi
À l’autre bout du monde, je crois.
Tu avais le regard et les idées sombres,
Mais j’aurais tout donné pour que tu sois mon ombre.
C’était un matin d’automne où tu m’as dit « je t’aime ».
J’ai ri, je ne croyais pas que tu le pensais.
Tes cheveux dans le vent ondulaient,
J’avais peur que tu brûles mes ailes,
Mais ton regard sombre me dévorait.
J’étais prête à tout pour toi, tu sais,
Mais j’étais tellement effrayée
D’avoir un homme si instable à mes côtés.
Tu voulais m’emmener avec toi
À l’autre bout du monde, je crois.
Tu avais le regard et les idées sombres,
Mais j’aurais tout donné pour que tu sois mon ombre.
Et puis vint enfin l’hiver, la saison où les autres désespèrent.
Mon cœur et mon corps étaient froids,
Car je vivais dans l’absence de toi.
Tu avais disparu un matin au coin de ma rue,
Un camion de police t’avait embarqué pour vol à main armée.
C’est dans les journaux que j’ai appris que tu t’étais évadé.
Je n’attendais qu’une chose : que tu viennes me retrouver.
Tu voulais m’emmener avec toi
À l’autre bout du monde, je crois.
Tu avais le regard et les idées sombres,
Mais j’aurais tout donné pour que tu sois mon ombre.
Et quand l’été est revenu, tu n’es pas réapparu, non, tu étais toujours disparu.
J’avais peur que tu ne m’aies oubliée pour une nouvelle dulcinée,
Une qui aurait pu te donner ce que moi je ne pouvais t’apporter.
Où étais-tu parti ? Avais-tu des ennuis ?
Ma mère me disait que tu ne reviendrais jamais.
Mon père pensait que tu ne m’avais jamais aimée,
Jusqu’au jour où on t’a retrouvé assassiné.
Et tu avais dans ta poche une bague avec nos deux prénoms gravés,
Nos deux prénoms gravés.
Tu voulais m’emmener avec toi
À l’autre bout du monde, je crois.
Oui, je crois.
Tu avais le regard et les idées sombres,
Mais j’aurais tout donné pour que tu sois mon ombre.
Tu voulais m’emmener avec toi
À l’autre bout du monde, je crois.
Tu avais le regard et les idées sombres,
Mais j’aurais tout donné pour que tu sois mon ombre, mon ombre.
Ton regard était sombre,
Oui, si sombre,
Oh, si sombre.
Je n’appartiens à aucun lieu,
Je me dis que c’est sûrement mieux
De ne pas savoir où aller,
D’avancer sans me retourner.
Personne ne m’attend,
J’avance guidée par le vent.
Entre éclats de rires et soupirs,
Entre pleurer et rougir.
Je ne peux pas me retourner,
Car je n’ai nulle part où me reposer.
Je n’appartiens à aucun lieu,
Je pense que c’est vraiment mieux
De marcher ou ramper à en crever,
Car aucun endroit ne m’est destiné.
Aucune maison de famille
Perdue dans de vertes prairies,
Aucun coffre à jouets
À ouvrir au plus grand secret,
Aucun lieu pour me réconforter,
Aucun objet auquel me rattacher.
Je n’appartiens à aucun lieu,
Mais je vis à travers tes yeux.
Ne les referme pas,
J’ai trop besoin de toi.
Ma maison, c’est nos chansons,
Mon coffre à jouets : ton reflet.
J’avance guidée par ton souffle,
Nos respirations qui s’essoufflent.
Entre éclats de rires et soupirs,
Entre t’aimer et souffrir.
Je n’appartiens à aucun lieu,
Mais avec toi tout va mieux.
Promets-moi de ne jamais fermer les yeux,
J’ai trop besoin de nous deux.
J’t’ai trop aimé,
Mon cœur a éclaté
Comme un feu d’artifice.
Je meurs dans un supplice.
Pourquoi m’as-tu quittée ?
Pourquoi m’as-tu trompée ?
Avec toi je me suis abandonnée,
Je me suis mise à nu.
C’était peine perdue.
Toi, tu n’as rien vu,
Et moi, j’suis à la rue.
J’t’ai trop aimé,
Mon cœur a explosé
Comme une bombe atomique.
J’suis perdue dans l’cosmique.
Pourquoi t’es-tu enfui ?
Pourquoi m’as-tu menti ?
Parfois je te maudis,
Mais de toi j’ai encore envie.
Tu manques tellement à ma vie,
Sans toi je m’ennuie.
Plus de grain de folie,
Plus aucune euphorie.
J’t’ai trop aimé,
Mon cœur s’est arrêté
De ne plus être à tes côtés.
Y as-tu seulement pensé ?
Le jour où tu t’es envolé
Comme un oiseau en été,
Attiré par le soleil,
T’es parti à tire d’ailes
Pour une qui fait la belle
Et qui se fera la belle.
Je ne suis pas une hirondelle,
Je ne suis qu’une simple abeille.
J’t’ai trop aimé,
Mon cœur, tu l’as arraché
De ma poitrine encore animée
Par tes caresses et tes baisers.
Mon corps te cherche encore,
Matin, soir et à l’aurore.
Reviens, je t’en implore,
Pourquoi tu m’ignores ?
Mes yeux te dévorent,
J’ai signé mon arrêt de mort
À t’aimer tellement fort.
C’est une sirène au cœur brisé
Une sirène qui ne chantera plus l’été
C’est une sirène au cœur bleu océan
Une sirène au cœur vide, réduit à néant
C’est une sirène qui chantait l’amour,
Elle qui espérait le trouver un jour
Elle n’avait que faire de l’appel de la mer
Ce qu’elle voulait, c’était une bouffée d’air
Elle était prête à tout, et même à ne plus chanter,
Si la sorcière était prête à lui donner des pieds.
Une fois cet accord conclu, signé et passé,
La sirène put enfin découvrir la terre et marcher.
Ses poumons se remplirent d’air frais
Et elle commença à se sentir gaie.
Cette sirène au cœur si tendre et fragile
N’était pas prête à vivre des moments difficiles.
Elle ne connaissait pas les règles et les lois de la terre,
Elle qui ne connaissait que la liberté et la légèreté de la mer.
Elle ne savait pourtant pas qu’il fallait se méfier
Des femmes qui la jalousaient et des hommes qui la désiraient...
Sa belle chevelure ondulée et dorée
Attirait les yeux des hommes égarés.
Ses yeux aussi bleus que le cœur de l’océan
N’étaient rien comparés à son sourire désarmant.
Elle découvrit les plaisirs de cette vie étrange,
Elle, que tout le monde prenait pour un ange.
Elle possédait un incroyable corps de déesse
Et elle avait un cœur aux mille tendresses.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’un homme
Ne veuille avec elle croquer la pomme.
Il semblait si tendre et si affectueux
Que son cœur en tomba amoureux.
Et elle lui offrit son cœur et son corps
Pensant qu’il l’aimait sincèrement, à tort.
Et puis, une fois qu’il eut obtenu
Ce qu’il attendait d’elle, il disparut.
La pauvre sirène pleura encore et encore,
Elle qui lui avait offert les trésors de son corps.
Elle ne put se résoudre à rester sur cette terre,
Elle qui désormais regrettait l’océan et la mer.
Elle retourna voir, au fond de la mer, la sorcière
Qui lui avait donné des jambes encore hier.
Elle espérait pouvoir retrouver sa douce voix,
Elle qui avait perdu en l’amour la foi...
Mais la sorcière, tout simplement, refusa,
Car pour elle, signé était le contrat.
Elle était heureuse de voir la sirène au cœur brisé,
Car elle-même l’avait eu il y a bien des années.
La vilaine sorcière n’était autre qu’une sirène,
Une belle sirène, jadis, trompée et désemparée,
Qui ne cherchait qu’une chose : être aimée,
Afin de pouvoir s’enfuir de son palais doré.
Elle qui avait été trahie par sa mère,
Qui était prête à la sacrifier afin de pouvoir régner,
Décida de s’enfuir seule et désespérée sur la terre,
Afin d’y trouver ce qu’elle cherchait : l’être aimé.
Mais, comme cette jeune sirène, elle se retrouva le cœur brisé,
Et, comme cette jeune sirène, elle ne chanta plus l’été.
Elle était devenue froide, sombre et amère,
Elle qui plus jamais ne quitta le fond de la mer...
Tu te souviens de Honfleur et des lumières ?
C’était l’automne, pas tout à fait encore l’hiver.
Il faisait froid dehors, mais j’avais chaud dans mon cœur,
Parce que tu étais là et parce que j’étais là, sans crainte ni peur.
Je savais que c’était toi, qu’il ne pouvait y avoir d’erreur,
Que tu serais celui qui m’apporterait bonheur, tendresse et douceur.
Nos regards se sont croisés, je t’ai appelé, mais je n’ai pas parlé,
Je pensais que notre histoire ne pourrait jamais, hélas, exister.
Tu m’as envoyé un message, tu voulais entendre ma voix.
Pendant ces six mois, je n’avais alors pensé qu’à toi.
Il m’a fallu prendre mon courage à deux mains
Pour oser t’appeler et enfin entendre ta voix le lendemain.
Nous avons passé la nuit à parler, nous avions peur de raccrocher,
Peur que tout cela n’arrive jamais, peur de ne plus jamais être aussi près…
Il nous a fallu du temps pour enfin nous retrouver,
Organiser un rendez-vous loin de tout et secret.
Tu es venu me chercher, n’espérant qu’une seule chose : m’embrasser.
À Deauville, nous avons marché les cheveux dans le vent,
À Trouville, tu m’observais, ignorant les passants,
Mais ce n’est qu’à Honfleur que tu as enfin attrapé mon cœur.
Doucement, avec tendresse, amour et pudeur,
Tu as posé sur mes lèvres un seul baiser,
Et mon amour pour toi s’est alors enflammé.
J’ai toujours su que nous étions toi et moi destinés.
Nous n’aurions pu faire autrement qu’un jour nous retrouver,
Parce que c’était toi, parce que c’était moi, parce que c’était nous,
Parce que nous ne pouvions être séparés, un point c’est tout.
Nous nous sommes baladés, tu as bu un café,
Et puis il fut temps pour toi de me raccompagner,
Mais nous savions alors que plus rien ne nous éloignerait,
Pas même les autres, ni la vie, ni ce qui arriverait après.
Dis, tu te souviens de Honfleur et des lumières ?
Moi, je me rappelle de tout comme si c’était hier…
Je me souviens de tout comme si c’était hier.
Aucun de mes souvenirs n’a pris la poussière.
Je me souviens de toi, de ce que tu portais,
Je me rappelle de nos regards qui se sont croisés.
Je me souviens de chaque parole que tu as prononcée,
Comment oublier les sourires que nous avons échangés ?
J’aurais dû m’interdire toutes ces pensées,
Mais il était impossible pour moi de résister.
Je me souviens du manque d’assurance que parfois tu avais,
Et de mon immense timidité, moi qui ne savais comment t’aborder.
Je me souviens avoir eu l’impression que tu me comprenais,
Je me rappelle que penser à toi m’était interdit.
Je me souviens du jour et du mois,
Je me souviens même de l’année.
Je revois le temps qui passait et nous effleurait,
Et les silences qui parfois me bouleversaient.
Je buvais les mots que tu prononçais,
J’observais chacun des gestes que tu faisais.
Je me souviens avoir eu peur de te décevoir,
Toi qui en moi nourrissais de grands espoirs.
Je ne pouvais alors me passer de toi.
Je me rappelle avoir eu peur de t’oublier,
Certaine qu’un jour tout ceci s’arrêterait,
Persuadée que de moi tu ne te souviendrais pas.
Mais tu n’as jamais quitté ma vie ni même mes pensées,
Telle une ombre qui m’a accompagnée,
Telle une lumière qui m’a éclairée.
Je me souviens de tout. Comment pourrais-je oublier ?
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Un baiser tendre passionné et secret
J’aimerais sentir le goût de tes baisers
Qui, je suis certaine, doivent être sucrés
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Mais je n’oserais jamais de toi m’approcher
Je ne peux me laisser m’emporter
Par cette fougue et ce désir inavoué
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Que tu goûtes la douceur de mes lèvres
Que tu sentes en toi monter la fièvre
Et que dans mes yeux tu lises mes pensées
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Un baiser qui viendrait juste tes lèvres caresser
Un baiser intense mais délicat et léger
Un baiser qui nous ferait tous deux voyager
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Un de ceux qui donnent envie de dévorer
Un gourmand qui n’est pas allégé
Un baiser qui te laisserait la suite imaginée
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Mais pour cela il faut m’apprivoiser
Car je ne suis pas du genre à me laisser dompter
Même si parfois par ton regard je suis déstabilisée
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Dans mes rêves les plus fous je l’ai imaginé
Ce moment que toi et moi nous nous sommes autorisé
Un tendre instant agréable et secret
J’aimerais sur tes lèvres déposer un baiser
Mais au matin je me suis réveillée
Et mes lèvres étaient glacées et gercées
Par le froid de l’hiver qui s’est installé
J’aimerais sur mes lèvres sentir ton baiser
Qui viendrait mon corps et mon cœur réchauffer
Et sentir ta main sur moi s’égarer
Lors de ce satané foutu baiser
Ils sont là, ils sont deux,
Il n’y a rien qu’eux,
Mais ils forment un monde.
Lui, l’homme brun ; elle, la femme blonde.
J’étais seule au comptoir,
Avec une folle envie de m’asseoir.
Le temps passait lentement,
Le temps s’étirait péniblement.
Les cuisiniers riaient en cuisine,
Attendre, pour moi, devenait difficile.
Il n’y avait personne, la salle était vide.
Dans le miroir, je me trouvais livide.
Était-ce cela, mon triste monde ?
Attendre les gens solitairement,
Compter chaque petite seconde
Qui s’écoule lourdement.
Et soudain, ils entrent en riant.
Ils sont jeunes et bruyants,
Deux jeunes gens amoureux.
Seulement deux gens,
Deux gens qui forment un monde
Et qui font s’accélérer mes secondes.
Ils sont là, ils sont deux,
Il n’y a rien qu’eux,
Mais ils forment un monde.
Ils rient, chantent et dansent dans cette folle ronde.
Je me dirige alors vers eux,
Portant mon triste chemisier bleu.
Le temps alors s’accélère,
Le temps passe en un éclair.
Je n’entends plus les cuisiniers en bas,
Je n’attends plus rien que cette scène de cinéma
Qui se déroule sous mes yeux
Et me fait me sentir enfin mieux.
Ils n’ont besoin de personne d’autre qu’eux
Pour être bien, pour être heureux.
Qu’importe où ils sont, qu’importe ce qu’ils font,
Ils s’aiment comme dans les vieilles chansons.
Je les regarde se dévorer des yeux,
Ces deux êtres mystérieux.
Je me trouve soudain envieuse
Et peut-être un peu désireuse
De ces deux gens qui forment un monde,
De ces deux gens loin de mon monde.
Ils sont là, ils sont deux,
Il n’y a rien qu’eux,
Mais ils forment un monde.
Deux gens qui font un monde.
Ta main sur ma main,
Ton buste contre le mien,
Ton souffle sur mon cou,
Et je sens que s’accélère mon pouls.
Ton regard transperce le mien,
Et fermement contre toi, tu me tiens.
Nous marchons lentement,
Tu m’entraînes subtilement,
Tu me fais chavirer,
Je me sens emportée.
Tu me tiens contre toi
Grâce à ce contact étroit,
Je te sens passionné.
Je ne peux résister,
Je ne peux lutter,
Je me sens désirée.
La musique s’accélère,
Je perds tous mes repères,
Ta main me retient,
Et ton corps se presse contre le mien.
Je sens ton parfum
Se mêler au mien.
Nous ne formons plus qu’un,
Rien ne brisera ce sensuel lien.
Tu me fais rire,
Et parfois même frémir,
Tu me fais rougir,
Je te sens rugir.
Je me sens légère
Contre ton corps téméraire,
Tes pas s’accélèrent,
Ce n’est pas pour me déplaire.
Il n’y a que toi,
Il n’y a que moi,
Dans ton regard je me noie,
Et je sens dans mon dos tes doigts.
Même si tangue le bateau,
Jamais ne s’arrêtera notre danse,
Qui rythme notre folle romance.
Car nous dansons un tango.
Un jour, je viendrai te parler d’amour.
Je te dirai que cela dure pour toujours.
Tu me diras que je suis bête,
Que je te raconte des sornettes,
Mais moi, je saurai que c’est vrai.
Et du passé, alors, je me souviendrai.
Je me souviendrai des éclats de rire
Et de mon cœur qui chavire.
Je me souviendrai de son parfum
Et de quand il me prenait la main.
Je me souviendrai de ses mots,
Qui pour moi étaient les plus beaux.
Je me souviendrai de sa voix,
Qui aujourd’hui encore résonne en moi.
Je me souviendrai du soleil
Et de notre amour passionnel.
Je me souviendrai de sa bouche
Et de sa main qui me touche.
Je me souviendrai de nos nuits
Qui vibraient passé minuit.
Je me souviendrai de ses yeux
Et de son regard ténébreux.
Je me souviendrai des fleurs
Qu’il m’offrait alors…
Je me souviendrai de ses silences
Et de nos timides danses.
Je me souviendrai de la tendresse
Et de notre forteresse.
Je me souviendrai de sa chaleur,
Lui qui n’était jamais à l’heure.
Je me souviendrai des matins
Et de ce repas dans ce restaurant italien.
Je me souviendrai des objets
Qu’il aimait tant collectionner.
Je me souviendrai des moments
Que nous passions avec nos parents.
Je me souviendrai de son appétit
Et de son faible pour les pâtisseries.
Je me souviendrai de sa force,
De ses muscles et de son torse.
Je me souviendrai de la fièvre
Et de tous nos rêves.
Je me souviendrai des chansons
Qu’alors nous aimions.
Je me souviendrai de sa noirceur,
Qui, à moi, ne me faisait pas peur.
Je me souviendrai de ses secrets
Et même aussi de ses regrets.
Je me souviendrai de tout.
Je me souviendrai de nous.
Mais surtout, je me souviendrai de cet amour
Qui, malgré la mort, aujourd’hui encore existe toujours.
Tu n’auras aucune idée de mon parcours
Le jour où je te parlerai d’amour.